Lorsque vous êtes victime d’un accident du travail, vous pouvez bénéficier d’indemnités journalières versées par la sécurité sociale pour compenser votre perte de salaire. Mais comment se calcule le montant de ces indemnités journalières ?
Comment se calcule les indemnités journalières en accident du travail ?
Tout d’abord, sachez que le calcul des indemnités journalières en cas d’accident du travail est différent de celui en cas de maladie ordinaire. En effet, dans le cas d’un accident du travail, le salarié bénéficie d’une prise en charge à 100% de ses frais médicaux, ainsi que d’une indemnité journalière égale à 60% de son salaire journalier de base pendant les 28 premiers jours d’arrêt. À partir du 29ème jour, le montant de l’indemnité journalière est égale à 80% de son salaire journalier de base.
Le salaire journalier de base correspond au salaire brut perçu au cours du mois précédant l’accident du travail, divisé par le nombre de jours travaillés dans ce mois. Cependant, il est important de noter que le montant de l’indemnité journalière ne peut pas être inférieur à celui que vous avez perçu lors de votre premier arrêt de travail.
Calcul des indemnités journalières en cas d’accident du travail
Lors d’un accident du travail, vous pouvez bénéficier d’indemnités journalières versées par votre régime d’assurance maladie. Le montant de ces indemnités dépend de plusieurs facteurs, tels que le salaire journalier de référence, la durée de l’arrêt de travail et le plafond annuel de la sécurité sociale. Dans cette section, nous allons vous expliquer comment sont calculées les indemnités journalières en cas d’accident du travail.
Base de calcul et salaire journalier de référence
La base de calcul des indemnités journalières en cas d’accident du travail est le salaire journalier de référence (SJR). Ce dernier est calculé en fonction du salaire brut que vous avez perçu au cours des 12 derniers mois précédant votre arrêt de travail. Le SJR est égal à 1/30,42ème du total des salaires bruts des 3 derniers mois précédant l’arrêt de travail, divisé par le nombre de jours calendaires de ces 3 mois.
Le SJR est soumis à un plafond annuel de la sécurité sociale (PASS), qui est fixé chaque année. En 2023, le PASS est de 43 055 euros. Si votre salaire brut dépasse ce plafond, le SJR sera calculé sur la base du PASS.
Incidences de la durée d’arrêt et du salaire
Le montant des indemnités journalières varie en fonction de la durée de votre arrêt de travail et de votre salaire. Pendant les 28 premiers jours d’arrêt, le montant des indemnités journalières correspond à 60% de votre SJR. À partir du 29ème jour d’arrêt, le montant des indemnités journalières correspond à 80% de votre SJR.
Il est important de noter que les indemnités journalières sont soumises à la CSG et à la CRDS, ce qui réduit leur montant. De plus, il peut y avoir une période de carence entre le début de votre arrêt de travail et le versement des indemnités journalières.
Cas particuliers et salariés spécifiques
Certains cas particuliers peuvent avoir une incidence sur le calcul des indemnités journalières en cas d’accident du travail. Par exemple, si vous êtes un salarié saisonnier, le montant de vos indemnités journalières sera calculé sur la base de votre gain journalier moyen des 3 derniers mois précédant l’accident du travail.
De même, si vous êtes un salarié mensualisé, le montant de vos indemnités journalières sera calculé en fonction de votre salaire mensuel brut. Enfin, selon votre convention collective, vous pouvez bénéficier d’indemnités journalières complémentaires en cas d’accident du travail.
En résumé, le montant des indemnités journalières en cas d’accident du travail dépend de plusieurs facteurs, tels que le salaire journalier de référence, la durée de l’arrêt de travail et le plafond annuel de la sécurité sociale. Il est important de bien comprendre comment ces indemnités sont calculées afin de pouvoir faire valoir vos droits en cas d’accident du travail.
Procédure et versement des indemnités
Démarches auprès de la CPAM et de l’employeur
En cas d’accident du travail, la première démarche à effectuer est d’informer votre employeur dans un délai de 24 heures. Vous devez également consulter un médecin pour obtenir un certificat médical initial qui mentionne la nature de l’accident et les lésions constatées.
Ensuite, vous devez envoyer le certificat médical initial à votre CPAM dans les 48 heures suivant la consultation médicale. Vous pouvez également envoyer une copie à votre employeur. Cela permettra à la CPAM de prendre en charge votre dossier et de vous verser des indemnités journalières.
Votre employeur a également des obligations envers vous. Il doit déclarer l’accident à sa caisse d’assurance maladie et transmettre à la CPAM tous les documents nécessaires pour l’ouverture de votre dossier. Il doit également maintenir votre rémunération brute pendant une durée déterminée.
Calcul de l’indemnité et paiement
L’indemnité journalière est calculée en fonction de votre rémunération brute des 12 derniers mois précédant l’accident. Elle correspond à 60% de votre salaire brut journalier, avec un minimum et un maximum fixés par la loi.
Le versement des indemnités journalières commence après un délai de carence de trois jours. Ce délai ne s’applique pas en cas d’hospitalisation ou si l’accident a entraîné une incapacité temporaire de travail d’au moins huit jours.
Les indemnités journalières sont versées par la CPAM tous les quatorze jours. Elles sont soumises à cotisations sociales et fiscales.
En cas de rechute ou de consolidation des blessures, le médecin traitant doit établir un certificat médical attestant de l’état de santé du patient. Si l’accident entraîne une incapacité permanente, la CPAM peut verser une rente viagère.
En conclusion, en cas d’accident du travail, il est important de respecter les démarches auprès de la CPAM et de l’employeur pour bénéficier d’une indemnisation adéquate. Les indemnités journalières de sécurité sociale permettent de compenser la perte de salaire liée à l’incapacité temporaire de travail.
Période et montant de votre indemnisation complémentaire selon la législation en vigueur.
Lorsque vous êtes en arrêt de travail pour accident du travail, vous avez droit à une indemnisation légale de la sécurité sociale. Cette indemnisation est appelée indemnités journalières (IJ) et est versée par votre régime d’assurance maladie. Le montant de votre indemnisation dépend de votre salaire et de votre ancienneté.
La durée d’indemnisation pour un arrêt de travail pour accident du travail est de 90 jours. Toutefois, si vous avez au moins une année d’ancienneté, vous pouvez prétendre à une indemnisation complémentaire. Cette indemnisation est accordée pour chaque période entière de 5 ans d’ancienneté en plus de la durée d’une année. La durée de l’indemnisation complémentaire est de 10 jours par période entière de 5 ans d’ancienneté, sans que chacune d’elles puisse dépasser 90 jours.
Le montant de votre indemnisation complémentaire est égal à 20% de votre salaire brut moyen des 12 derniers mois précédant l’arrêt de travail. Toutefois, si votre salaire est inférieur à 110% du SMIC, le montant de votre indemnisation complémentaire est égal à 90% de votre salaire net.
En cas d’accident du travail, le maintien du salaire et les indemnités sont régis par des règles spécifiques. Voici les principaux points à retenir :
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Montant des Indemnités Journalières :
- Les indemnités journalières de sécurité sociale (IJSS) sont calculées en fonction du salaire journalier de référence, qui est déterminé à partir du salaire brut du mois précédant l’arrêt de travail, divisé par 30,42. Le montant maximal des IJSS pour accident du travail est fixé à 235,69 € par jour en 2025 1.
- Le montant des IJSS ne peut pas dépasser 21 % du salaire de référence, ce qu’on appelle le gain journalier net 1.
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Durée et Pourcentage de Maintien de Salaire :
- La durée du maintien de salaire dépend de l’ancienneté du salarié. Par exemple, pour une ancienneté d’un an, le salarié peut bénéficier de 90 % de sa rémunération brute pendant les 30 premiers jours, puis de deux tiers de cette rémunération pendant les 30 jours suivants 2.
- Les périodes de maintien de salaire peuvent être augmentées de 10 jours pour chaque palier de 5 ans d’ancienneté, sans pouvoir dépasser 90 jours 1.
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Complément de Salaire par l’Employeur :
- L’employeur peut compléter les IJSS par des indemnités complémentaires pour atteindre le montant du maintien de salaire prévu par la loi ou la convention collective 1.
- Le salarié ne doit pas percevoir un montant supérieur à la rémunération nette qu’il aurait effectivement perçue s’il avait continué de travailler 3.
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Subrogation :
- L’employeur peut demander à percevoir les IJSS directement de la CPAM à la place du salarié, dans le cadre d’une procédure appelée subrogation 4.
Ces informations sont générales et peuvent varier en fonction des conventions collectives ou des accords spécifiques à chaque entreprise. Pour des détails précis, il est recommandé de consulter la convention collective applicable ou de contacter directement la caisse d’assurance maladie 5.
Il est important de noter que votre employeur peut également vous verser une indemnisation complémentaire. Cette indemnisation est appelée maintien de salaire et est prévue par votre convention collective. Le maintien de salaire peut être égal à 100% de votre salaire net ou à un pourcentage inférieur. Il est également possible que votre convention collective prévoie une durée d’indemnisation plus longue que celle prévue par la loi.
Foire aux questions
Quelle est la méthode de calcul des indemnités journalières pour un accident du travail ?
Les indemnités journalières pour un accident du travail sont calculées à partir du salaire brut précédent l’arrêt de travail. Ce salaire brut est divisé par 30,42 pour déterminer le montant du salaire journalier de référence qui vous sera versé, dans la limite d’un plafond maximal fixé à 386,71 € en 2024.
Quelle est la durée maximale de versement des IJ en cas d’accident du travail ?
La durée maximale de versement des indemnités journalières en cas d’accident du travail est de 3 ans à compter de la date de l’accident .
L’accident de travail entraîne-t-il une perte de revenu pour le salarié ?
En cas d’accident de travail, le salarié peut percevoir des indemnités journalières pour compenser sa perte de salaire. Toutefois, le montant de ces indemnités journalières est plafonné et peut donc ne pas correspondre intégralement au salaire que le salarié percevait avant l’accident.
Comment l’employeur participe-t-il à l’indemnisation suite à un accident du travail ?
L’employeur doit déclarer l’accident du travail auprès de la CPAM dans les 48 heures suivant sa survenue. Il doit également prendre en charge les soins médicaux nécessaires à la guérison du salarié. En revanche, l’employeur ne participe pas financièrement à l’indemnisation du salarié, qui est prise en charge par la CPAM.
Quelles sont les démarches pour la reconnaissance d’un accident de travail par la CPAM ?
Pour qu’un accident soit reconnu comme un accident du travail, il doit remplir les critères suivants : être survenu pendant le temps de travail, sur le lieu de travail ou sur le trajet domicile-travail, avoir entraîné une lésion corporelle ou psychique, et être constaté par un médecin.
Existe-t-il un jour de carence pour les indemnités journalières d’accident du travail ?
Non, il n’y a pas de jour de carence pour les indemnités journalières en cas d’accident du travail. Les indemnités sont versées dès le premier jour d’arrêt de travail .

Ana Dupont, titulaire d’une licence en sciences politiques de l’Université de Bretagne Occidentale, est une journaliste et rédactrice freelance passionnée. Basée en Normandie, elle se spécialise dans l’accès à l’information sur les prestations sociales. Son blog offre des analyses perspicaces pour démystifier les complexités administratives, aidant ainsi ses lecteurs à comprendre et à naviguer dans les systèmes de prestations.