Perdre son emploi peut être une expérience stressante, mais il est essentiel de connaître vos droits en matière de chômage. Pour bénéficier des allocations chômage en France, vous devez justifier d’au moins 130 jours travaillés ou 910 heures de travail au cours des 24 derniers mois. Ce critère est crucial pour déterminer votre accès à l’allocation d’aide au retour à l’emploi (ARE) versée par Pôle Emploi.
En tant que demandeur d’emploi, il est également important de comprendre les différentes conditions qui peuvent influencer votre droit au chômage. Cela comprend le respect des obligations de recherche d’emploi et la disponibilité pour travailler. Les réformes récentes de l’assurance chômage peuvent aussi avoir un impact sur la durée et le montant de votre indemnisation.
Ainsi, vous devez vous familiariser avec les réglementations et les processus qui vous permettent de naviguer efficacement dans le système. Cela vous aidera à maximiser vos droits et à recevoir le soutien dont vous avez besoin pendant cette période de transition.
Un guide complet pour comprendre l’Allocation d’Aide au Retour à l’Emploi (ARE) en France, incluant les dernières mises à jour.
Les Points Essentiels à Retenir
- Conditions d’Affiliation : Pour être éligible, vous devez généralement avoir travaillé au moins 130 jours ou 910 heures (environ 6 mois) au cours des 24 derniers mois (ou 36 mois si vous avez 55 ans ou plus) et avoir perdu involontairement votre emploi.
- Réforme d’Avril 2025 : Depuis le 1er avril 2025, le paiement des allocations est mensualisé sur une base de 30 jours calendaires pour tous, et les travailleurs saisonniers bénéficient de conditions d’accès adaptées (5 mois de travail requis sur les 24 derniers mois).
- Durée et Montant : La durée d’indemnisation et le montant de l’ARE dépendent de vos salaires antérieurs (via le Salaire Journalier de Référence), de votre âge, et de la conjoncture économique. Une réduction de 25% de la durée d’indemnisation peut s’appliquer si le taux de chômage national est inférieur à 9%.
Comprendre l’Allocation d’Aide au Retour à l’Emploi (ARE)
L’Allocation d’Aide au Retour à l’Emploi (ARE), communément appelée « allocation chômage », est un revenu de remplacement versé par France Travail (anciennement Pôle emploi) aux personnes qui ont perdu leur emploi de manière involontaire et qui remplissent certaines conditions. Ce dispositif vise à sécuriser financièrement les demandeurs d’emploi pendant leur recherche active d’une nouvelle activité professionnelle.
Conditions Générales d’Éligibilité à l’ARE
Pour prétendre à l’ARE, plusieurs critères cumulatifs doivent être satisfaits :
Perte Involontaire d’Emploi
La condition primordiale est d’avoir été privé involontairement de son emploi. Cela inclut typiquement :
- Un licenciement (quel que soit le motif, personnel ou économique).
- Une fin de Contrat à Durée Déterminée (CDD) ou de mission d’intérim.
- Une rupture conventionnelle homologuée du contrat de travail.
- Une démission considérée comme « légitime » (voir section Cas Particuliers).
Une démission non légitime n’ouvre généralement pas droit aux allocations chômage, sauf exceptions.
Durée Minimale d’Affiliation (Travail)
Vous devez justifier d’une période minimale de travail avant la perte de votre emploi. Cette période d’affiliation requise est de :
- 130 jours travaillés ou 910 heures travaillées (soit environ 6 mois).
Cette durée de travail doit avoir été accomplie au cours des :
- 24 derniers mois précédant la fin de votre contrat de travail si vous avez moins de 55 ans.
- 36 derniers mois précédant la fin de votre contrat de travail si vous avez 55 ans ou plus.
Ces périodes peuvent être constituées d’un ou plusieurs contrats de travail, chez différents employeurs.
Inscription et Obligations auprès de France Travail
Pour percevoir l’ARE, vous devez :
- Vous inscrire comme demandeur d’emploi auprès de France Travail dans les 12 mois suivant la fin de votre contrat de travail (sauf cas de force majeure ou motif légitime prolongeant ce délai).
- Élaborer et respecter un Projet Personnalisé d’Accès à l’Emploi (PPAE) avec votre conseiller France Travail.
- Effectuer des actes positifs et répétés de recherche d’emploi ou suivre une formation inscrite dans votre PPAE.
- Vous présenter aux convocations de France Travail.
- Actualiser mensuellement votre situation.
- Accepter les offres raisonnables d’emploi qui vous sont proposées.
Un délai d’attente de 7 jours calendaires s’applique systématiquement avant le début du versement des allocations.
Aptitude Physique et Recherche Active
Vous devez être physiquement apte à exercer un emploi et être engagé dans une démarche active et permanente de recherche d’emploi, ou suivre une action de formation.
Âge et Situation vis-à-vis de la Retraite
Vous ne devez pas avoir atteint l’âge légal de départ à la retraite (actuellement 62-64 ans selon votre génération) ni remplir les conditions de trimestres requis pour bénéficier d’une retraite à taux plein. Des dispositions spécifiques peuvent s’appliquer si vous êtes proche de l’âge de la retraite sans avoir tous vos trimestres.
Condition de Résidence
Vous devez résider sur le territoire français (métropole, départements d’outre-mer à l’exception de Mayotte qui a un régime spécifique).
Cas Particuliers et Exceptions Notables
Démission et Droit au Chômage
En principe, une démission n’ouvre pas droit à l’ARE. Cependant, il existe des cas de « démission légitime » qui permettent une indemnisation. Parmi les motifs reconnus :
- Suivi de conjoint qui déménage pour un motif professionnel.
- Non-paiement des salaires par l’employeur.
- Démission pour un projet de reconversion professionnelle nécessitant le suivi d’une formation ou un projet de création/reprise d’entreprise, sous conditions strictes (validation par une commission paritaire interprofessionnelle régionale, ancienneté d’au moins 5 ans continus chez un ou plusieurs employeurs).
Si votre démission n’est pas considérée comme légitime, vous pouvez demander un réexamen de votre situation par France Travail après 121 jours (environ 4 mois) de chômage non indemnisé. Si vous prouvez des recherches d’emploi actives durant cette période, l’ARE peut vous être accordée.
Depuis le 1er avril 2025, si vous retrouvez un emploi après une démission et que ce nouveau contrat est rompu involontairement (par l’employeur) après une période n’excédant pas 88 jours travaillés, vous pouvez potentiellement récupérer vos droits à l’allocation chômage antérieurement ouverts et non épuisés, ou ouvrir de nouveaux droits si vous remplissez les conditions d’affiliation.
Travailleurs Indépendants (ATI)
Depuis le 1er novembre 2019, certains travailleurs indépendants peuvent bénéficier, sous conditions strictes, de l’Allocation des Travailleurs Indépendants (ATI). Il faut notamment avoir exercé une activité non salariée pendant au moins deux ans sans interruption au sein d’une même entreprise, dont l’activité a cessé pour des raisons économiques (redressement ou liquidation judiciaire) et justifier de revenus antérieurs suffisants.
Travailleurs Saisonniers
À compter du 1er avril 2025, les règles pour les travailleurs saisonniers sont adaptées. Pour ouvrir des droits à l’ARE, ils doivent justifier d’avoir travaillé au moins 5 mois (soit 110 jours ou 758 heures) au cours des 24 derniers mois, exclusivement dans le cadre de contrats saisonniers ou d’usage.
Retour en France après un Emploi à l’Étranger (Union Européenne)
Si vous avez travaillé dans un pays de l’Union Européenne, de l’Espace Économique Européen ou en Suisse, les périodes de travail accomplies peuvent être prises en compte pour l’ouverture de droits en France. Vous devrez obtenir le document portable U1 (état des périodes d’assurance) auprès de l’institution de chômage du pays où vous avez travaillé. Si vous étiez déjà indemnisé au chômage à l’étranger, le document portable U2 peut vous permettre de transférer vos allocations en France pour une durée limitée (généralement 3 mois, extensible à 6 mois) afin de y chercher un emploi.
Calcul du Montant de l’Allocation (ARE)
Le montant de votre ARE est calculé à partir de vos salaires antérieurs.
Le Salaire Journalier de Référence (SJR)
Le SJR est la base de calcul de l’allocation. Il est déterminé en divisant la somme de vos rémunérations brutes perçues au cours de la période de référence (24 ou 36 derniers mois selon votre âge) par le nombre de jours calendaires compris entre le début du premier contrat et la fin du dernier contrat de cette même période de référence (avec certaines neutralisations).
Toutes les primes (13ème mois, vacances, etc.) liées aux contrats de travail inclus dans la période de référence sont prises en compte intégralement.
Formule de Calcul de l’ARE
Le montant journalier brut de l’ARE est égal au montant le plus élevé entre :
- 40,4 % de votre SJR + 12,95 € (montant fixe au 1er juillet 2024, susceptible d’être revalorisé).
- 57 % de votre SJR.
Ce montant ne peut être inférieur à un plancher (31,59 € brut par jour au 1er juillet 2024), ni supérieur à 75 % de votre SJR.
Retenues Sociales
Des retenues sociales sont prélevées sur l’allocation brute :
- La CSG (Contribution Sociale Généralisée) et la CRDS (Contribution au Remboursement de la Dette Sociale) sont retenues si votre allocation brute journalière est égale ou supérieure à 62 € (seuil au 1er juillet 2024).
- Une participation au financement des retraites complémentaires peut aussi être prélevée dans certains cas.
Nouveauté 2025 : Mensualisation du Paiement
À compter du 1er avril 2025, le paiement de l’ARE est mensualisé sur une base de 30 jours calendaires, quel que soit le nombre de jours dans le mois (28, 29, 30 ou 31). Cela vise à assurer un montant mensuel plus stable pour les allocataires.
Durée d’Indemnisation
Principe Général
La durée d’indemnisation est égale au nombre de jours calendaires décomptés entre le premier jour du premier contrat de travail et le dernier jour du dernier contrat de travail identifiés dans la période de référence (24 ou 36 mois), affecté d’un coefficient de 0,75 si la conjoncture est favorable.
Elle est au minimum de 6 mois (182 jours).
Influence de la Conjoncture Économique (Coefficient de Réduction)
La durée d’indemnisation peut être modulée en fonction de la situation du marché du travail. Si le taux de chômage national est inférieur à 9 % et n’a pas progressé de 0,8 point sur un trimestre, un coefficient de réduction de 0,75 (soit une baisse de 25%) s’applique à la durée d’indemnisation initialement calculée. C’est la situation en vigueur au 17 mai 2025. Si le taux de chômage dépasse 9 % ou progresse fortement, la durée d’indemnisation initiale est rétablie.
Durées Maximales selon l’Âge (après application éventuelle du coefficient de 0,75)
- Moins de 55 ans : jusqu’à 548 jours (environ 18 mois).
- Entre 55 et 56 ans : jusqu’à 685 jours (environ 22,5 mois).
- 57 ans et plus : jusqu’à 822 jours (environ 27 mois).
Ces durées correspondent aux durées maximales après application du coefficient réducteur de 0,75. Sans ce coefficient, les durées maximales seraient respectivement de 24, 30 et 36 mois.
Dégressivité de l’Allocation
Pour les demandeurs d’emploi de moins de 57 ans dont le salaire antérieur dépassait un certain seuil (environ 4 900 € bruts mensuels), une dégressivité de l’allocation peut s’appliquer. L’allocation est réduite de 30 % à partir du 7ème mois d’indemnisation (soit après 182 jours), tout en respectant un montant plancher (92,11 € brut par jour au 1er juillet 2024).
Droits Rechargeables et Complément de Fin de Formation
Si vous reprenez une activité salariée pendant votre période d’indemnisation, vous pouvez, sous conditions, recharger de nouveaux droits à l’ARE. De plus, si vous suivez une formation qualifiante d’au moins 6 mois validée par France Travail et que vos droits à l’ARE s’épuisent avant la fin de la formation, vous pourriez bénéficier d’un complément de fin de formation.
Tableau Récapitulatif des Conditions Clés (au 17 mai 2025)
Ce tableau synthétise les principaux paramètres de l’assurance chômage :
Critère | Détail | Personnes < 55 ans | Personnes 55-56 ans | Personnes 57 ans et + |
---|---|---|---|---|
Condition d’affiliation | Période minimale de travail | 130 jours travaillés ou 910 heures | ||
Période de référence pour l’affiliation | 24 derniers mois | 36 derniers mois | ||
Durée d’indemnisation max. | (Avec coefficient de 0,75 si chômage < 9%) | 548 jours (env. 18 mois) | 685 jours (env. 22,5 mois) | 822 jours (env. 27 mois) |
Calcul de l’allocation (ARE) | Base : Salaire Journalier de Référence (SJR) | Le plus élevé entre : 40,4% SJR + 12,95 € OU 57% SJR | ||
Mensualisation (dès 2025) | Paiement mensuel de l’allocation | Sur une base de 30 jours calendaires |
Vidéo Explicative sur le Droit au Chômage
Pour mieux comprendre les conditions d’accès à l’allocation chômage et les évolutions récentes, notamment celles de 2025, cette vidéo de l’Unédic (l’organisme qui fixe les règles de l’Assurance chômage) offre un aperçu clair et didactique. Elle aborde les critères d’éligibilité fondamentaux et les changements introduits pour s’adapter au contexte économique et aux besoins des demandeurs d’emploi.
Cette vidéo est pertinente car elle explique de manière concise qui a droit au chômage et fait référence aux nouvelles règles applicables, ce qui est au cœur de votre interrogation.
Démarches pour Solliciter l’Allocation Chômage
Pour demander l’ARE, vous devez :
- Vous inscrire en ligne sur le site de France Travail (www.francetravail.fr) dès que possible après la fin de votre contrat de travail et au plus tard dans les 12 mois.
- Remplir votre dossier de demande d’allocation chômage en fournissant les documents requis, notamment l’attestation employeur (remise par votre ex-employeur), une pièce d’identité, votre carte Vitale, et un RIB.
- Participer à un premier entretien avec un conseiller France Travail pour établir votre Projet Personnalisé d’Accès à l’Emploi (PPAE).
- Actualiser votre situation chaque mois via votre espace personnel sur le site de France Travail pour continuer à percevoir vos allocations.
Il est conseillé d’utiliser les simulateurs en ligne disponibles sur le site de France Travail ou de l’Unédic pour obtenir une estimation de vos droits (montant et durée).
Foire Aux Questions
Dans cette section, vous découvrirez des réponses précises aux questions courantes concernant les allocations chômage et les conditions d’éligibilité. Ces informations peuvent vous aider à mieux comprendre vos droits et obligations.
Qu’est-ce qu’une « démission légitime » ?
Une démission est considérée comme légitime si elle est justifiée par certains motifs précis prévus par la réglementation. Parmi les cas les plus courants :
- Suivi de conjoint qui déménage pour un nouvel emploi ou une mutation.
- Démission suite à un mariage ou PACS entraînant un changement de résidence, à condition que la démission intervienne moins de 2 mois avant ou après la date de l’union/PACS.
- Non-paiement des salaires par l’employeur, attesté par une ordonnance de référé.
- Actes délictueux (harcèlement, violences) subis au travail et attestés par un dépôt de plainte.
- Démission pour un projet de reconversion professionnelle validé (sous conditions d’ancienneté et de validation du projet par une commission).
- Démission pour créer ou reprendre une entreprise.
La liste complète est disponible sur le site de France Travail ou de l’Unédic. Chaque situation est examinée au cas par cas.
Comment sont calculées mes allocations si j’étais à temps partiel ?
Le calcul de l’ARE pour un travailleur à temps partiel suit les mêmes règles générales que pour un temps plein. Le Salaire Journalier de Référence (SJR) sera calculé sur la base des salaires bruts perçus pendant votre activité à temps partiel. L’allocation sera donc proportionnelle à vos revenus antérieurs. Il n’y a pas de minoration spécifique du fait du temps partiel, mais le montant de l’allocation sera naturellement moins élevé que si vous aviez travaillé à temps plein avec un salaire horaire équivalent, car le SJR sera plus bas.
Puis-je cumuler l’ARE avec un revenu d’activité ?
Oui, il est possible de cumuler l’ARE avec les revenus d’une activité professionnelle reprise (salariée ou non salariée), c’est ce qu’on appelle le « cumul intégral » ou « cumul partiel ».
- Cumul intégral : Si le salaire de l’activité reprise est inférieur à un certain seuil, vous pouvez continuer à percevoir l’intégralité de votre ARE pendant une période limitée.
- Cumul partiel : Au-delà de ce seuil, ou après cette période, le montant de l’ARE versé est ajusté. En général, 70% du salaire brut de l’activité reprise est déduit du montant de l’allocation mensuelle. Le cumul est possible tant que le total (salaire + allocation ajustée) ne dépasse pas votre salaire antérieur de référence.
Ce dispositif vise à encourager la reprise d’emploi, même à temps partiel ou avec une rémunération inférieure. Les jours non indemnisés du fait du cumul peuvent reporter d’autant la fin de vos droits à l’ARE.
Que se passe-t-il si je refuse une offre d’emploi ?
Vous êtes tenu d’accepter les « offres raisonnables d’emploi » (ORE) proposées par France Travail. Une ORE est définie selon des critères précis (nature de l’emploi, salaire, lieu de travail) qui évoluent en fonction de la durée de votre chômage.
Le refus non légitime de deux ORE successives peut entraîner une sanction, telle que la suspension ou la réduction de vos allocations chômage. Les motifs légitimes de refus peuvent inclure une inadéquation avec vos qualifications après une certaine période, un salaire significativement inférieur à vos droits, ou un temps de trajet excessif. Chaque situation est examinée par France Travail.
Quelles sont les nouvelles règles pour les travailleurs saisonniers à partir de 2025 ?
Depuis le 1er avril 2025, les conditions d’accès à l’ARE pour les travailleurs saisonniers ont été adaptées. Pour ouvrir des droits, un travailleur saisonnier doit désormais avoir travaillé au moins 5 mois (soit 110 jours ou 758 heures) au cours des 24 derniers mois. Cette affiliation doit avoir été réalisée exclusivement par des contrats de travail saisonniers ou d’usage. Cette mesure vise à mieux prendre en compte la spécificité des parcours professionnels dans les secteurs à forte saisonnalité.
Références
- Quelles sont les conditions pour avoir droit aux allocations chômage ? – Unédic
- Ai-je droit à l’allocation chômage ? – France Travail
- Chômage : de nouvelles règles sont mises en place – Service-Public.fr
- Quel sera le montant de mon allocation chômage ? – Unédic
- Allocation d’aide au retour à l’emploi (ARE) : conditions d’attribution – Service-Public.fr
- Comment est calculé le montant de mon allocation (ARE) ? – France Travail
- Pendant combien de temps vais-je toucher mes allocations chômage ? – Unédic

Ana Dupont, titulaire d’une licence en sciences politiques de l’Université de Bretagne Occidentale, est une journaliste et rédactrice freelance passionnée. Basée en Normandie, elle se spécialise dans l’accès à l’information sur les prestations sociales. Son blog offre des analyses perspicaces pour démystifier les complexités administratives, aidant ainsi ses lecteurs à comprendre et à naviguer dans les systèmes de prestations.